"Le silence s'insinuait partout. Dans chaque interstice de sa vie, dans chacun de ses souffles qu'il n'entendait plus la nuit."
>>> Présentation du livre
Elle a 18 ans, il en a 20. À eux deux ils forment le Phænix, l'oiseau mythique qui renaît de ses cendres. Mais avant de le devenir, ils devront se retrouver et s'unir dans un amour pur et éternel... Depuis l'origine du monde, le Phænix meurt et renaît perpétuellement de ses cendres. L'être fabuleux est constitué de deux âmes soeurs. À chacune de ses résurrections, ses deux moitiés doivent se retrouver et s'aimer pour reformer l'oiseau légendaire. Car lui seul a le pouvoir d'éloigner les menaces qui pèsent sur l'humanité. Malheureusement, les deux amants ont été séparés et l'oubli de leurs vies antérieures les empêche d'être réunis...
Aujourd hui, dans le Sud de la France. Anaïa a bientôt dix-huit ans. Elle a déménagé en Provence avec ses parents et y commence sa première année d'université. Passionnée de musique et de théâtre, Anaïa mène une existence normale. Jusqu'à cette étrange série de rêves troublants dans lesquels un jeune homme lui parle et cette mystérieuse apparition de grains de beauté au creux de sa main gauche. Plus étrange encore : deux garçons se comportent comme s'ils la connaissaient depuis toujours... Bouleversée par ces événements, Anaïa devra démêler le vrai du faux, comprendre qui elle est vraiment et qui saura la compléter. Elle devra souffler sur les braises mourantes de sa mémoire millénaire pour redevenir elle-même. S'ouvriront alors les portes d'une nouvelle réalité dans laquelle amour et fantastique sont étroitement liés.
Par Carina Rozenfeld
Aux éditions Robert Laffont, Collection R
>>> Mon avis
Je suis assis dans le froid du matin, à la montagne, écoutant les oiseaux, les animaux, et le vent… et j’essaye d’imaginer ce que ferait Anaïa à ma place. Dans cette douce ambiance où le monde est encore endormi. Elle, elle jouerait, et emporterait le vent dans une douce mélodie. Tout ça pour vous dire que le personnage de Phænix me manque. J’attendais ce premier tome avec une impatience non feinte. J’en ai entendu parler il y a plus de 6 mois par l'auteur elle-même, mais j’étais loin de m’imaginer ça ! La musique, ces mythes, ces rêves, cet amour et ces personnages… J’avais bien besoin d’un gros coup de cœur comme celui-ci ! Je l’ai dévoré en à peine deux jours, et je n’attends plus qu’une seule chose maintenant : la suite !
Anaïa a 17 ans et emménage dans le sud avec ses parents. Elle laisse derrière elle Paris, et ses deux meilleurs amis. Elle commence sa licence de lettres tandis que ses parents sont plongés dans les constructions de chambres d’hôtes. Mais alors sa vie bascule, et elle se met à rêver d’une tour où elle rencontre un homme qui lui murmure toujours la même phrase : « Tu es chez toi ». Et autour d’elle, comme à l’université, d’étranges choses se produisent, et les comportements de deux étudiants portent à croire qu’ils la connaissent déjà depuis longtemps…
Rien que la couverture est superbe et donne envie de se plonger dans ce livre. Ce qui est bien, c’est qu’elle est particulière, unique. J’étais au départ un peu surpris mais elle est magnifique et correspond très bien à l’univers du livre. Des cendres, du mystère, et l’oubli de la lumière…
Moi je n’avais qu’une couverture blanche avec le titre, et le nom de l’auteur Personnellement rien que le fait que ce soit de Carina Rozenfeld m’attirait, mais le titre est aussi très beau et très bien choisi. « Phænix », avec son « a dans le e » très important, mais surtout « Les cendres de l’oubli » qui est un titre mystérieux, et plein de promesses murmurées… Laissez vous tenter par seulement ce titre et je vous promets que vous ne raterez rien !
Alors que j’écris ces mots, le soleil est sur mon cou et j’avoue que cette chaleur me rappelle celle du livre. Dans le sens de l’histoire, d’abord. Où Anaïa ressent cette chaleur, où elle découvre ou suppose certaines choses mystérieuses… L’histoire est belle, même si parfois un peu classique, elle nous entraine dans une mythologie unique, bien maitrisée et aux différents aspects et méandres encore mystérieux à la fin de ce premier tome. Mais c’était aussi dans le sens où cette histoire, ces mythes et ces mystères sont pour moi source de chaleur qui m’a entrainé dans ce livre, sans parfois voir défiler les pages. Les cendres se transformaient en un brasier fascinant.
L’histoire n’est pas clichée, par presque tous ses aspects. Les détails qui peuvent nous faire penser à d’autres livres sont dans le triangle amoureux mais même de ce côté-là on hésite, on doute et on trouve l’histoire unique. Elle est originale, bien pensée et j’ai adoré la découvrir dans tout son brasier. Ce fut surtout les mystères, ces cendres qu’on voudrait ranimer, qui m’ont pris dans le jeu de l’histoire, et qui, parfois, se mettaient à bruler dans des rebondissements surprenants, ou dans des scènes importantes de l’histoire.
Je joue de la musique, mais j’en écoute peu. Pourtant j’ai été ravi de découvrir dans ce livre nombre de paroles ! On entendait presque le violoncelle, et les notes qui auraient surgies entre les lignes, faites-elles- de mots…
Tout cela, toute cette histoire -magnifique vraiment !- et cette musique naissante dans le creux des mots… c’était captivant et encore plus joli grâce au style de Carina. Le souffle sur les cendres. C’est toujours le point fort de ses livres, car elle a une écriture pleine de poésie, alchimique, assez dansante. Ses mots sont choisis avec soin, et elle offre de belles tournures. Son style est fluide, comme le vent, et beau, comme ce petit matin dans lequel j’écris.
Ce qui était bien aussi dans ce livre, c’était de découvrir des éléments fantastiques qui arrivaient peu à peu dans un quotidien qui pourrait être le nôtre. Carina arrive donc à nous en décrire un sans nous ennuyer. A nous en faire vivre un autre sans vouloir en sortir. Elle glissait peu à peu des éléments de l’intrigue avec tact et mystères et nous faisait douter ou réfléchir sur la suite. Et ce mélange qui était fait pour mettre en place une histoire et des personnages, très bien réussi.
En lisant ce livre, on aurait pu entendre la musique à nos oreilles. Mais aussi le crépitement de la flamme humaine, en même temps que celle de l’oiseau. Ces vies se mêlent dans ce livre parfaitement. Des légendes apparaissent, planent et s’entrechoquent. Des histoires, des personnages, des vies. On se sent en alchimie avec le livre, avec l’histoire. On vit avec les personnages, comme on ressent leurs émotions, parfois leurs intuitions.
Les personnages m’ont parus réels, et c’est ce qui compte ! Ils sont normaux - ou presque - et surtout attachants ! On a pas tout de suite discerné un « méchant » et c’est en partie ce qui m’a vraiment plu de ce côté-là. Pouvoir lire une histoire où c’est la vie qui brûle et pas encore la haine de l’ennemi, pour l’instant encore des cendres. Le titre convient très bien, encore une fois, et le tome deux va surement détonner !
L’héroïne, Anaïa, est douce, attachante et charmante. On la suit dans sa passion -d’autant qu’on voit peu de violoncelle dans les romans, son cursus, ses doutes et ses rêves. On aimerait pouvoir la prévenir parfois, ou la suivre dans certaines épreuves difficiles.
Tous les personnages sont très bien construits, avec chacun sa personnalité qui lui est propre. On sent leurs défauts, leurs peurs, leurs relations entre eux… Et on peut voir que l’habit ne fait pas le moine…
Il y a Enry, il est attachant, amical et assez spécial au fond. Eidan est un personnage que j’ai adoré, mon préféré sûrement, il est profond, complexe. Il y a Garance, et Juliette, deux amies qu’on juge facilement formidables. J’ai aussi bien aimé Simon qui est attachant également, mais surtout intriguant. Il y a vraiment toutes sortes de personnages uniques, attachants et surtout qui vivent sous les mots.
Ce livre m’a donné envie de faire du théâtre en improvisation. Carina arriverait presque à me faire jouer avec ces scènes qu’elle décrit si bien ! Des scènes vécues peut-être ?
Enfin, Carina place réellement et avec réussite son histoire dans notre époque. Les statuts facebook et leurs commentaires entre chaque chapitre donnent un certain rythme pas du tout désagréable, et même le contraire !
Alors oui ce coup de cœur est bien particulier et je ne pouvais donc qu’en faire une si longue critique élogieuse et que j’ai essayé de travailler au mieux ! Ce livre m’a enflammé ! Les mots en brasier dansaient comme la vie sous mes yeux. Avec des personnages vivants, une histoire unique dans un berceau d’une mythologie captivante, et surtout un style plein de charme, Carina Rozenfeld nous offre un magnifique roman digne des plus grands qui enflammera les avis ! Le tome 2 animera les Cendres de l’Oubli… et je n’attends que ça !
Tu me donnes envie de le lire :) !!! La couverture est très jolie !!!
RépondreSupprimerJ'adore ta chronique ;) ça ce voit que tu as adoré !
RépondreSupprimerJ'ai tellement envie de lire ce liiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiivreeee ! :)
Fiouf ! Ca c'est de l'avis ! Bon maintenant je n'ai qu'une envie, c'est de lire Les cendres de l'oubli !
RépondreSupprimerWaou, quelle chronique ! Déjà que j'étais en totale admiration devant la couverture et le titre, mais alors là, je ne pourrais que me l'acheter. En plus, elle vient au salon du livre de Montreuil en décembre, j'espère pouvoir m'y rendre ! :)
RépondreSupprimerJe le veux ♥ c'est tout.
RépondreSupprimer^^
je trouve la couverture magnifique et j'avais envie d'acheter le livre mais j'hésitais un peu. ta chronique m'a carrément conquis !
RépondreSupprimerc'est le prochain que je m'achéte c'est sure
merci beaucoup pour cette chronique ^^
Il me tente énormément, beaucoup ont eu un coup de coeur dessus ^^
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