[LVDB #2] Le grand gagnant !



Nous sommes à la fin du parcours du prix La Voix des Blogueurs, prix récompensant le meilleur livre élu parmi une sélection de 9 coups de cœur par 9 blogueurs différents.
Pour rappel, ce prix est donc l’aboutissement d’une année de coups de cœur en 2013. Chacun de nous, 9 blogueurs, avons choisi un livre, notre coup de cœur de l’année passée. Nous avions donc 9 livres qui sont en lice, dans une dure compétition, qui s'est terminé sur un dur combat entre trois finalistes : le puissant et unique A comme Aujourd'hui, le doux et profond Je danse toujours et l'indéniable et bouleversant Qui es-tu Alaska ? Un combat difficile, dans lequel le jury a eu du mal à vraiment déterminer un gagnant... Si le jury veut saluer chaque livre, les 9 en lice, il tient particulièrement à souligner l'importance de ces trois finalistes qui méritaient tous, à leur manière, de gagner.


"C’est le genre de livres que vous n’oubliez pas facilement." - Nathan
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Le prix
LA VOIX DES BLOGUEURS #2
est remis à...


Qu'en a dit le jury ?

Je danse toujours est un texte court, mais dense, fort, sincère, universel. Vavi le résume très bien : "il s’agit d’un texte époustouflant, bouleversant et plein de poésie." Avec très peu de pages, Timothée de Fombelle conquit une nouvelle fois le jury avec cette fois-ci un texte plus adulte, mais aussi plus rêvé. On part dans des souvenirs, mais aussi des envies, des désirs, des "souvenirs de futur" presque... S'il réussit si bien son texte, c'est aussi parce que sa plume est incomparable, unique, d'une poésie et d'une émotion indescriptible. "C'est une expérience un peu mystique vis à vis de l'écriture" nous dit Maia. En effet, court, élancé, envolé, il est oral, on veut le crier, le dire, le chanter, le lancer dans la foule. Blanche, l'héroïne, écrit, avec ferveur, sans s'arrêter, sa vie, ses espoirs, sa déchéance, la déchéance du monde en guerre, les feuilles volantes et le résistance... 
En bref, Timothée de Fombelle a séduit le jury pour ses qualités littéraires incomparables, son intensité universelle, qui transcende les mots, les sentiments et les personnages. Ça touche en plein cœur, dans cette poésie lancinante, porteuse d'espoir et de guerre. "C’est beau, désespéré, en un mot, tragique." >>>


◄►◄►◄ Présentation du livre ►◄►◄►

Le récit au plus que passé, tel qu’elle aurait pu l’écrire si elle en avait réchappé, d’une femme condamnée pour ses actes de résistance. Rendre la parole à ceux qui l’ont perdue est un de ces miracles dont la littérature a le pouvoir. Durant la Seconde Guerre mondiale, Claire reçoit un inconnu appelé "Blanche" dans son appartement et transcrit pour lui, à la machine, des messages qu’il lui dicte, avant de faire disparaître les petits rubans de papier compromettants où sont consignées de dangereuses informations. Cet homme, elle aurait pu l’aimer, l’épouser, vieillir avec lui et voir grandir leurs enfants. Cette guerre, elle aurait pu tout autant la traverser sans encombre, n’en garder que des souvenirs, repeindre la cuisine une fois la paix revenue, raccrocher les tableaux sur le mur, et vivre des étés à la campagne, en juin, avec le chant des oiseaux et l’odeur des arbres en fleurs. Mais au lieu de cela, un homme à l’accent étranger fait irruption dans son petit appartement un certain soir, pose un manteau sur les épaules de Claire et l’emmène avec lui. Blanche disparaît. Et là prennent fin les souvenirs vécus. L’histoire très simple de cette femme parmi tant d’autres qui participe à la résistance et paie cette participation de sa vie prend ici un tour inhabituel. "Je voulais vivre" dit-elle, et son récit se mêle à celui de ces années fictives et sacrifiées avant l’heure. Le texte de Timothée de Fombelle trouve son origine et sa puissante singularité dans le chaos des possibles non réalisés. Car Claire est morte avant que la guerre ne finisse. Et avec elle cet homme qui la rejoignait certains soirs, avec qui elle n’a partagé que de possibles bonheurs à venir. D’une écriture limpide et franche, l’auteur parvient à faire le récit d’une existence qui a tourné court, récit tout entier orienté du point de vue de cet avenir tout à coup refusé, et qui, de ce fait, révèle la fragilité de l’existence et l’ineptie de la guerre. Lu par Caroline Silhol dans le cycle "Texte nu" de Jean-Michel Ribes, en Avignon l’été 2002, Je danse toujours a recueilli un grand succès.


Par Timothée de Fombelle
Aux éditions Actes Sud - Collection Un endroit où aller
10€00
50 pages


Et vous, qu'en pensez-vous ?

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Les lecteurs, eux, ont aussi voté, et la mention Choix des lecteurs du Prix est attribuée à ...

"Un livre génial, vrai, fantastique, fabuleux. Une perle comme John Green sait les écrire." Rox - Lectrice

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Premiers amis, première fille, dernière paroles...

La vie de Miles Halter n'a été jusqu'à maintenant qu'une sorte de non-évènement. Décidé à vivre enfin, il quitte le cocon familial pour partir dans un pensionnat loin de chez lui. Ce sera le lieu de tous les possibles. Et de toutes les premières fois. C'est là aussi qu'il rencontre Alaska. La troublante, l'insaisisable et insoumise, drôle, intelligente et follement sexy, Alaska Young.

«Qui es-tu Alaska?» est LE roman de l'adolescence dont on ressort différent : les amitiés fortes, l'amour, la transgression, la soif de connaissance et la fondamentale quête de sens. Un livre qui fait rire et fondre en larmes l'instant d'après.

Grand succès couronné par le prestigieux prix littéraire américain Peintz Award, «Qui es-tu Alaska?» a révélé son auteur à l'âge de 25 ans. Aujourd'hui, star mondiale de la littérature pour adolescents et jeunes adultes, John Green est l'auteur du best-seller international «Nos étoiles contraires», de «La face cachée de Margo» et de «Will& Will».


Par John Green
Aux éditions Gallimard Jeunesse, Collection Pôle Fiction OU Scripto
7 euros 75 OU 15 euros
416 pages OU 368 pages


 A bientôt pour une nouvelle édition de ...
LA VOIX DES BLOGUEURS

Commentaires

  1. Je n'en ai lu que deux sur les trois, et bien sûr il me manque celui que vous avez primé. Vu comme j'ai adoré les deux autres, je crois qu'il va falloir que je découvre Je danse toujours !

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    1. Il est moins connu, mais c'est aussi la beauté de ce prix : maintenant le faire découvrir au plus grand nombre ! Bonne lecture !

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