Ce feu qui brûle dans nos veines
« Mais cela suffit à nous rappeler une chose essentielle : le feu qui brûlait dans le ventre de nos fourneaux brûlait encore dans nos veines. » Tant que nous sommes vivants, Anne-Laure Bondoux
Le feu secret ?
Grande semaine sur le blog ! La Voix du Livre fait partie des blogs qui participent au Blog Tour The Secret Fire organisé pour la sortie en Angleterre du roman écrit par Carina Rozenfeld et CJ Daugherty ! Une semaine très spéciale pour ce livre qui va avoir une promo "trans-manche" avec des binômes de blogueurs : un anglais, un français.
En attendant, trois livres qui me font penser au feu et à sa symbolique...
Le feu de la création
Tant que nous sommes vivants a signé le retour tant attendu de Anne-Laure Bondoux en littérature jeunesse. Après cinq années sans nouvelle histoire, si ce n'est la sienne, sensible et affûtée dans L'autre moitié de moi-même, Anne-Laure Bondoux a une nouvelle fois bousculé la littérature jeunesse. Cette fois-ci, elle imagine l'histoire d'amour de Bo et Hama, dans un monde qui pourrait être le nôtre, où la flamme de notre humanité s'est peu à peu éteinte. Heureusement, "certains eurent l'audace de tomber amoureux." L'auteure crée ici un monde qui renaît lentement de ses flammes, qui est, doucement, remis sur pied par une jeunesse qui espère, qui rêve, qui "fait des plans sur la comète et fait l'amour les fenêtres ouvertes" dirait Fauve. Imprégné de lumière et d'espoir, dans une obscurité et une tristesse néanmoins épaisses, Anne-Laure Bondoux nous ramène à nos origines, à notre amour et notre humanité. C'est grandiose et universel. - See more at: http://lavoixdulivre.blogspot.fr/2015/08/la-semaine-des-grands-retours.html#sthash.0vNViJ5S.dpuf
Tant que nous sommes vivants a signé le retour tant attendu de Anne-Laure Bondoux en littérature jeunesse. Cette fois-ci, elle imagine l'histoire d'amour de Bo et Hama, dans un monde qui pourrait être le nôtre, où la flamme de notre humanité s'est peu à peu éteinte. Heureusement, "certains eurent l'audace de tomber amoureux." L'auteure crée ici un monde qui renaît lentement de ses flammes, qui est, doucement, remis sur pied par une jeunesse qui espère, qui rêve, qui "fait des plans sur la comète et fait l'amour les fenêtres ouvertes" dirait Fauve. Imprégné de lumière et d'espoir, dans une obscurité et une tristesse néanmoins épaisses, Anne-Laure Bondoux nous ramène à nos origines, à notre amour et notre humanité. Mais elle nous ramène aussi au feu qui nous crée et à celui qui nous anime quand nous créons nous-mêmes. C'est grandiose et universel. >>>
L'espoir des cendres
Laisse brûler est un roman à la polyphonie complexe et réussie, mais surtout aux thèmes sombres et poignants, traités avec une grande justesse littéraire. D'une exigence épatante et dans une langue maîtrisée avec ardeur et tourments, Antoine Dole nous livre un récit à 3 voies/voix plein de puissance. La justesse des sentiments s'allie à la coupure dévastatrice des mots, qui laissent jaillir nos émotions les plus enfouies. S'inscrivant parfaitement dans les débuts de la collection Exprim', qui se voulait mouvante et dérangeante, Laisse brûler questionne nos rapports aux autres, et notre difficile remontée au sein d'une société essoufflée et impuissante. C'est le texte implacable de la "collision entre soi et le reste", le texte comme un récif de nos frottements plein de souillures et de craquelures à un monde où l'espoir peut rejaillir... mais seulement au fond des cendres.
Un brasier, puis un feu pour renaître
on trouve en fait dans les mots au départ emphatiques, une réceptivité et une affection pleine d’émotion, pour un récit qui par de nombreux chemins nous évitent un trajet déjà vu, et nous entraîne de manière viscérale au cœur d’un frissonnement d’une vie qui s’écroule en partie, qui doit se reconstruire par les mots, ou tout simplement se justifier. Le narrateur, agaçant, attendrissant, ou pitoyable, s’acharne dans ce drame grelottant à essayer de vivre, dans une époque faite de bruissements, et d’argent en tous genres. Si l’on sort profondément attaché au héros, on voit dans ces mots la vérité pure et simple qu’ils existent pour avancer, pour se sauver, pour sursauter, pour s’émouvoir, et non seulement pour raconter, ce qu’Erwan Larher, dans les deux cas, réussit avec brio. - See more at: http://lavoixdulivre.blogspot.fr/2014/08/il-parait-que-les-grandes-douleurs-sont.html#sthash.9RbkIni0.dpuf
L'abandon du mâle en milieu hostile incarne le brasier amoureux avec une parfaite aisance, et une profondeur saisissante. On trouve en fait dans les mots au départ emphatiques, une réceptivité et une affection pleine d’émotion, pour un récit qui par de nombreux chemins nous évitent un trajet déjà vu, et nous entraîne de manière viscérale au cœur d’un frissonnement d’une vie qui s’écroule en partie, qui doit se reconstruire par les mots, ou tout simplement se justifier. Le narrateur, agaçant, attendrissant, ou pitoyable, s’acharne dans ce drame grelottant à essayer de vivre, dans une époque faite de bruissements, et d’argent en tous genres. Si l’on sort profondément attaché au héros, on voit dans ces mots la vérité pure et simple qu’ils existent pour avancer, pour se sauver, pour sursauter, pour s’émouvoir, et non seulement pour raconter, ce qu’Erwan Larher, dans les deux cas, réussit avec brio. >>>À découvrir
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