Prix Vendredi : un prix de littérature ado pas comme les autres

La littérature ado a enfin son Goncourt ! Mais est-ce une réussite ? Retour sur les prix littéraires ado.


Lundi 9 octobre 2017, le premier prix Vendredi a été remis à Anne-Laure Bondoux pour son roman L’aube sera grandiose illustré par Coline Peyrony et publié chez Gallimard Jeunesse. Bravo à cette grande autrice pour ce prix !

Mais le prix Vendredi, qu’est-ce que c’est ?
A) Un prix qui récompense le meilleur jour de la semaine (le vendredi, cela ne fait aucun doute) ?
B) Un prix de littérature ado ?
C) Une réduction faite en librairie seulement le vendredi ?
Si vous avez répondu B), bravo ! Vous gagnez un bisou de belette. Si vous avez répondu A) ou C) vous avez quand même un bisou de belette pour vous consoler de ne pas tout savoir du monde de la littérature pour adolescents.
Mais je vous rassure : vous n’êtes pas les seuls !



Si vous demandez autour de vous ce qu’est le prix Vendredi, seuls sauront vous répondre sans aucun doute les professionnel·les du livre pour adolescent·es… et encore, ce n’est pas gagné ! Beaucoup de libraires n’en ont jamais entendu parler. Et ce n’est pas faute d’avoir une portée nationale et de tenter, je cite, d’obtenir « une plus grande reconnaissance et une plus importante médiatisation de la littérature pour la jeunesse ».
La mission est noble mais le but encore difficile à atteindre.

Il y a eu déjà quelques articles de réflexion sur ce Goncourt pour la littérature ado, notamment celui de Lupiot qui met en avant la dépréciation de la chaussure à scratch EUH de littérature ado. C’est, selon elle, la raison même de la difficulté qu’a le bureau jeunesse du SNE (Syndicat National de l'Édition), l’organisateur et créateur du prix, à faire connaître ce prix et la littérature qu’il cherche à défendre. Elle soulève ainsi la dépréciation de la littérature pour adolescent·es au sein même des médias des membres du jury qui avait un potentiel médiatique incroyable (RFI, Télérama, Le Monde…) mais complètement gâché: aucun de ces médias n’en a finalement parlé (ou presque).


Un jury très beau avec quelques personnes d'exception pour lesquelles j'ai beaucoup d'affection : Marie Desplechin (à gauche) ou Michel Abescat (au fond à droite)...

Si son analyse me semble très juste et sa conclusion pertinente (ce n’est que la première édition, parbleu !), je ne suis pas entièrement d’accord avec elle. C’est certain que le prix va s’améliorer d’année en année (on espère par exemple que la communication sur les réseaux sociaux sera plus régulière et moderne que cette année, on espère aussi que le prix gagnera en médiatisation), mais il a été organisé avec des bases qui, à mon sens, posent questions et sont révélatrices de ce que devrait ou ne devrait pas être un prix littéraire.
Mais alors, ça sert à quoi un prix littéraire (pour adolescents) ?

Les prix en littérature ado : une catégorie de prix littéraires à part entière


Comme la littérature ado, les prix qui récompensent ce secteur littéraire sont prolifiques. Et comme la littérature ado, ils sont spécifiques, mais n’ont pas pour autant une valeur plus faible que les prix en littérature générale.
Néanmoins, là où un prix de littérature générale est très médiatisé et déclenche le plus souvent des ventes par milliers d’exemplaires, un prix en littérature ado ne déclenche pas d’émeutes en librairies.
Pourquoi ? Quelles sont les fins d’un prix en littérature ado ? Quelles en sont, justement, ses spécificités ?

1) Un outil de prescription

La littérature pour adolescent·es, reniée des médias et des critiques littéraires, doit sans cesse trouver ses prescripteur·trices : parents (encore qu’un·e ado a envie de lire tout ce qu’on lui propose sauf peut-être quand ça vient de ses parents), libraires, ami·es, blogueur·ses et booktubeur·ses… Un prix littéraire est donc un autre moyen de distinguer un livre parmi d’autres, et la littérature ado en a encore plus besoin que la littérature générale.
Finalement Béatrice de Leyssac (éditrice), Anne-Laure Bondoux (justement) et Marie Taupin mettent toutes en avant, dans une table ronde en 2013, l’importance de la sélection d'un prix littéraire : c’est ça, qui fait vendre. On distingue un certain nombre de livres parmi quelques milliers, et c’est ça qui permet, comme toute table coup de cœur ou abondance de critiques, de mettre en avant un livre. Cela a même des avantages professionnels, par exemple pour vendre les droits à l’étranger.
Anne-Laure Bondoux explique ainsi : « j’ai compris que ce n’est pas le prix qui a de l’impact, mais le fait d’être présélectionnée, qui est en soi une forme de reconnaissance et le véritable détonateur des ventes. »

Quand Anne-Laure Bondoux change d'avis et se dit que, quand même, gagner le prix, c'est bien.

De cette manière, les prix déclarent souvent vouloir mettre en avant la diversité éditoriale du secteur et ainsi mettre en avant d’autres éditeurs que Gallimard ou l’école des loisirs !

2) Une entreprise locale

Ces prix sont souvent à vocation locale : le Prix des Imaginales, le prix de Rennes et d’Ille-et-Vilaine… ils essaient de réunir, autour de ces sélections, de ces livres et de ces auteur·trices, un grand nombre d’adolescent·es : lecteur·trices, élèves, etc. Ils sont le plus souvent organisés en concours avec des collèges ou lycées, avec des CDI.

Vu comment ils étaient serrés à la remise du prix Vendredi, on peut presque dire que c'était une entreprise locale...

L’idée n’est pas tant de distinguer un livre parmi d’autres que de développer la lecture à l’échelle locale pour divers buts souvent pédagogiques : faire lire, critiquer, débattre…

3) Une médiation à la lecture et plus largement à l’ouverture au monde

Ainsi, les prix littéraires sont souvent plus intéressants, dans ce cadre-là, dans leur processus et dans le fonctionnement du prix en lui-même que dans sa finalité. Ils veulent le plus souvent mettre en valeur l’adolescent·e dans :

  • Son rapport à la lecture, en lui montrant une littérature actuelle, divertissante et vivante ! D’où la demande de la moitié des prix que l’auteur·trice vainqueur·e puisse se déplacer pour recevoir son prix et discuter avec les adolescent·es. L’idée est de les faire lire, de leur faire comprendre que la lecture est différente de la lecture obligatoire scolaire et qu’elle peut être un hobby tout aussi divertissant et moderne que n’importe lequel des hobbys !
Pas de doute, Anne-Laure Bondoux est bien vivante ♥
  • La lecture n’est souvent pas un hobby comme les autres pour tous les organisateur·trices de prix littéraires : elle a une vocation émancipatrice et citoyenne qui n’est jamais oubliée. L’idée est de faire débattre les élèves, de leur faire élire un livre, de leur faire travailler l’argumentation… Les prix leur apprennent la critique littéraire, la distinction dans la multitude d’objets culturels de ce qui est bon ou de ce qui est mauvais en fonction de critères définis de manière plus ou moins objective.
« La lecture n’est pas un loisir qu’on puisse comparer au cinéma ou au jeu vidéo, c’est une nécessité de chaque jour, c’est le passeport pour l’insertion dans notre société et c’est ce qui donne accès à la liberté, liberté de parler, de penser, de circuler », écrit Marie-Aude Murail.
  • Ainsi, les prix veulent ouvrir les adolescent·es au monde. D’où le choix de cette littérature plutôt qu’une autre car elle leur ressemble (et elle est AUSSI exigeante, elle est plus que simplement divertissante). En leur ouvrant les yeux au monde, la nécessité de mettre en avant la diversité éditoriale est d’ailleurs plus grande encore : les œuvres les plus spécifiques et les moins consensuelles sont souvent publiées chez les éditeurs les plus petits.

La distinction du prix littéraire : mettre en avant des objets littéraires innovants, singuliers ?


C’est le principe des prix littéraires « adultes » : dénicher des pépites, des livres qui sortent du lot, qui se distinguent par leurs qualités littéraires, narratives, thématiques… 
C’est ce que reproduisent la plupart du temps les prix de littérature ado dans leur souci 1) de mise en avant de la diversité éditoriale et 2) de médiation. Ils veulent mettre en avant, dans leurs sélections, des livres uniques, qui questionnent, bousculent et sortent des sentiers battus.

C’est ce qui m’interrogeait en premier lieu dans la shortlist de dix titres faite par le prix Vendredi. Si les lauréats de tous les prix de littérature ado sont souvent semblables, font souvent consensus, ne sont pas inconnus, les sélections, elles (et nous disions plus haut que c'était souvent la sélection qui comptait autant que d'être lauréat), sont éclectiques et mettent en avant la diversité éditoriale du secteur.
Or, regardez les maisons d’édition et les auteurs·trices sélectionné·es : ce n’est pas la diversité éditoriale qui est mise en avant dans la sélection du prix Vendredi.
Attention, je ne parle pas de diversité de sujets, styles et genres, mais de diversité de maisons d'édition, d'auteurs et autrices moins prescrits et reconnus...


Oui, c’est d’une grande qualité littéraire, oui il y a des chefs d’œuvre dans la sélection (Sirius, Rage…), oui il y a de nombreux genres représentés, mais j’ai l’impression d’avoir un pépin encore coincé dans la gorge quand je ne vois aucune petite maison d’édition et presque aucune de moyenne (si ce n'est Sarbacane) et que je ne vois dans la sélection qu’un seul premier auteur.


 Bravo, m'sieur !

La raison ? Elle est, me semble-t-il, très simple : il n’y a pas de comité de sélection ! Les membres du jury lisent tous les livres envoyés par les éditeurs. L’absence d’un comité de sélection entraîne donc une sélection biaisée par les jurys (qui, en deux mois, ne peuvent lire 55 livres, soyons conscients de leur humanité, pardi !) : ils vont aller, sans surprise, vers ce qu’ils connaissent déjà, vers ce qu’ils ont le plus de chance d’aimer ou de trouver qualitatif, vers ce qu'ils ont déjà lu aussi. C’est-à-dire les maisons, auteurs·trices et thèmes déjà consacrés. Et les inconnus, primo-romanciers et petites maisons d’édition passent à la trappe ! Ne croyez-vous pas qu’un comité de lecteur·trices (auteur·trices, bibliothécaires, libraires, journalistes, blogueur·ses, booktubeur·ses…) permettrait de faire une sélection plus diversifiée ?

Pour moi, un prix littéraire est l’outil qui devrait aider les livres qui ont des ventes plus faibles, moins de médiatisation et de bouche-à-oreille d’avoir leur chance. Et cela ne peut être permis par un prix où les critères de sélection sont flous, où l'on est pas sûrs que tout est lu et que le choix est fait parmi des livres déjà lus, déjà encensés... La mission d’un prix est-elle de mettre en avant des auteur·trices déjà largement consacré·es ? Malgré toute l’affection que je porte à Anne-Laure Bondoux et toute mon admiration pour son œuvre (Tant que nous sommes vivants 4ever), je reste persuadé que d’autres plumes peuvent aussi être mises en avant. C’est d’ailleurs ce qu’ils ont essayé de faire avec les mentions spéciales : le choix d’un auteur audacieux mais moins connu pour son œuvre romanesque (Antoine Dole) ou le choix d’un premier roman (Colorado Train de Thibaut Vermot). Mais même ces mentions spéciales ne sont pas expliquées, on ne parle pas de ces choix qui sont, il me semble, peu anodins.

Si je ne suis personnellement pas enchanté par le roman lauréat (j'aurais voté Sirius ou Rage, c'est sûr), c'est aussi la sélection que je critique dans son manque de diversité: c'est une belle vitrine de la littérature pour adolescents, mais qui manque de la représenter dans son entièreté, dans ses aspérités, dans ses livres plus difficiles, moins diffusés car moins consensuels aussi.


Le prix Vendredi, une conception différente : mettre en avant la littérature ado


Pourtant, il faut tout de même rendre à Vendredi ce qui appartient à Vendredi.
Le but est différent des autres prix de littérature pour adolescents, et, pour le coup, les moyens mis en place sont efficaces. (Ou le promettent, en tout cas, c'est ce que souligne Lupiot dans son article : ce n'est que la première édition donc forcément la médiatisation est moindre, mais beaucoup d’idées sont pertinentes pour que les prochaines éditions fonctionnent au mieux !)
Le prix Vendredi veut donc mettre en avant la littérature pour ados en général pour en démontrer sa valeur, qu’elle est égale à toutes les autres littératures. Pour cela, le il reprend les codes d'un prix de littérature générale : concordance avec la rentrée littéraire, lauréat dévoilé en octobre (avant la plus grande foire internationale du livre à Francfort), jury de journalistes, lauréat dévoilé suite aux délibérations devant la presse sur les marches du restaurant...

Vous voyez Stéphane Servant vous aussi (#fan) devant le restaurant la Maison Sauvage à Paris ?

Cela permet de mettre en avant la littérature ado « comme les grands » et à un autre moment que le Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis ou que Noël sans pour autant dénier le fait que cette littérature s’adresse à un public unique et qu’on ne veut pas la distinguer « parce qu’elle s’adresse aussi aux adultes » mais parce qu’elle est excellente, elle aussi, MAIS destinée aux adolescent·es.

Le prix Vendredi a donc astucieusement contourné les caractéristiques d’un prix de littérature ado évoquées plus haut (médiation, mise en avant de la lecture plaisir) pour en couronner un auprès du grand public et mettre en avant, in fine, la qualité et l’exigence de la littérature pour adolescents. C’est donc un but extrêmement positif qui valorise la littérature dans son ensemble. Cela peut confirmer le choix d’Anne-Laure Bondoux : médiatiser une autrice de littérature jeunesse certes consacrée dans le milieu mais inconnue du grand public. C’est aussi une sorte de vitrine de l’excellence, de la richesse dans le temps et en profondeur de cette littérature.

Mais c’est finalement en voulant se rapprocher des prix de la littérature générale que le prix Vendredi s’est aussi brûlé les ailes. Il en a récupéré les vices, et notamment le vice principal : ne pas tout lire et donc mettre en avant une littérature déjà critiquée, défendue et vendue à plusieurs milliers d’exemplaires. 
Ainsi, dans ce processus de sélection qui consacre le consacré, il me semble que le prix Vendredi déclenche deux effets pervers :
  • la non-parité de la sélection. Les femmes étant, comme dans tout domaine (culturel), moins mises en avant et plus difficilement consacrée, la sélection ne présente que deux romans de femmes. C'est ce que souligne très intelligemment Florence Hinckel dans son article prix Vendredi ou Prix Cosette. (On se réjouira tout de même que le vainqueur du prix soit une vainqueure !)
D'ailleurs, dans la dernière sélection des Pépites du SLPJ, on a à peine 1 femme sur 5 sélectionnée...
  • la non-prise de risque, le manque d'audace. Pour moi, le prix Vendredi se repose sur les acquis de la littérature ado pour la mettre en avant. Et si l’on salue cette initiative pour sa volonté de médiatiser cette littérature de manière pertinente avec une grande autrice à la carrière impeccable en littérature jeunesse, où est la mise en avant de l’audace entière aux acteurs multiples, de la diversité éditoriale de la littérature jeunesse qui sort souvent plus facilement des sentiers battus ?

 Et puis, bon, prix Vendredi, Lupiot le souligne bien... ça sent un peu le vieux comme nom.
Elle est où notre littérature moderne, impertinente, singulière et audacieuse ?!

Sur ce, je vous laisse vous faire votre propre avis et vous réjouir (ou non) de la création de ce prix littéraire qui a de bien nobles buts mais aussi du chemin à parcourir.
Alors, et vous, c’est quoi votre jour préféré de la semaine ?


____________________________________________________

Post Scriptum : Je tiens à remercier Lecture Jeunesse pour l’aide apportée avec le numéro 147 de sa revue qui m’a été très utile pour cet article (c’est de cette revue que sont issues la plupart des réflexions sur les prix littéraires pour adolescents, avec le regard éclairé de Corinne Abensour, Sonia de Leusse-Le Guillou, Anne-Laure Bondoux, Marie Taupin, Béatrice de Leyssac et Fred Ricou). C’est une revue littéraire riche et fournie qui aborde, à chaque trimestre, la littérature ado avec un angle différent. Je vous la conseille vivement. 
Si vous voulez en apprendre plus sur le prix Vendredi :
• Article de Lupiot (Allez vous faire lire) ;
• Interview d’une des membres du jury, Sophie Van Der Linden, pour 20 minutes.

Commentaires

  1. Article tres intéressant ! (D'ailleurs il faut que j'aille répondre à Lupiot sur le sujet). J'avoue que, bien que grandement intéressée par le monde de la litté ado, je suis passée complètement à côté de ce prix, sa sélection... J'ai tilté en lisant l'article de Florence Hinckel puis celui de Lupiot. Comme quoi la com était bien ratée.
    Tout à fait d'accord avec vos réflexions: Le fait que ce soit une première (Mais QUAND MÊME, bande débutants!) et la consécration du consacré (enfin quelque chose comme ça...). Je suis ravie qu'Anne-Laure Bondoux ait gagné (notamment pour que le monde la vieillesse la decouvre) mais on peut avoir cette impression de déjà vu.
    Pertinente aussi, ta suggestion de comité, mais le même problème se pose : le nombre d'ouvrage est tel que chacun va aussi vers ce qu'il connaît. Et je dis ca en connaissance de cause, même si je me suis laissée tentée par des suggestions un peu éloignées de mes goûts parfois. Je ne pense donc pas qu'il y ait de solution simple à ce problème de sélection...

    Et sinon en vrac :

    - Argh. Je suis incroyablement déçue d'avoir participé aux pépites et de ne pas avoir vu le manque de parité T_T (Bon, ceux que j'ai aimé n'ont pas été sélectionné je crois et jai eu très peu de coup de coeur incroyable) (peut être que j'oublie un peu que l'adolescent est le public premier aussi...)
    - j'adore le mercredi maintenant (parce quz théâtre avec les enfants et théâtre avec les adultes, mais surtout parce que je ne bosse plus le jeudi dooooonc je reapprecie cette journée. Mais Jeudi c'est cool aussi !)
    - Je propose le prix Boudin ! (Quoi ?)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. (Bon mon tel m'a empêché de relire et je vois que c'est la foire du participe passé dans mon commentaire dooooonc... pardon. Et oui je me souviens du métier que je fais T_T. La honte.)

      Mais bisous quand même!

      Supprimer
    2. Merci pour ce commentaire ! Très content que tu adhères et approfondisses ma réflexion !
      Le comité de lecture aurait le mérite de brasser tous les livres et d'avoir un certain nombre de lecteurs par lire qui n'en éliminerait pas. Peut-être faudrait-il laisser plus de mois ? peut-être les livres pourraient aussi arriver au cours de l'année et faire un comité annuel ? il y a plein de choses à mettre en place qui demandent un peu de temps mais surtout juste un peu d'organisation !
      J'adhère au prix Boudin, yeah !
      Chanceuse du mercredi ;) moi mon jour préféré en vrai c'est le samedi !
      Pour les Pépites, ce n'est pas ta faute. Et la première sélection avait plein de femmes à présenter... c'est dommage, en tout cas.

      Supprimer
  2. Wow Tom : une dissertation sur le prix Vendredi! Super intéressant en tous cas :)
    J'en avais entendu parler je ne sais pas comment (entre autres à la bouquinerie jeunesse) et c'est vrai qu'en jetant un bref coup d'oeil à la sélection, j'avais entendu parler de tous les livres sauf un ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci de ton avis ! Je te laisse méditer du coup haha ;)

      Supprimer
  3. C'est un article intéressant qui fait beaucoup réfléchir ! Je suis d'accord avec toi sur cette triste non-prise de risque... J'avais vaguement entendu parler de ce prix sans vraiment m'y pencher parce qu'effectivement, j'ai l'impression que ce prix est sitôt arrivé, sitôt déjà tombé dans l'oubli. DU GACHIS ? Je pense. Il faut croiser les doigts pour l'année prochaine afin que ce prix devienne une star des podiums et surtout pour qu'il n'ait pas peur de monter sur un pont suspendu, plus vieux que Jeanne d'Arc surplombant une rivière de crocodiles et de piranhas... J'espère que ton article aura des répercussions !

    Je pars lire l'article de Lupiot et LectureJeune aussi! Merci pour cet article :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci beaucoup !
      Du gâchis, je ne sais pas, en tout cas un début très bancal... J'espère (et je pense, c'est mon côté optimiste) qu'ils vont s'améliorer !

      Supprimer
  4. Oui, le mot gâchis est un peu fort. Ce prix ne peut que devenir meilleure :) Je suis optimiste aussi :)

    RépondreSupprimer
  5. Très bel article ! Je connais encore assez mal ce milieu, mais cet article m'a permis de palier à certaines de mes lacunes :) Je suis assez étonnée de voir que pour ce prix peu de femmes étaient sélectionnées alors que, à ce qu'il me semble, les autrices sont nombreuses en littérature jeunesse non ?

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

J'aime les commentaires : ça me donne de l'audace !
N'hésite pas à poster ton avis, une idée, une blague, une remarque. Tout ce que tu veux, tant que c'est bienveillant !

Les articles les plus lus ce mois-ci